• Elle, Eline... 

    Elle a des joyaux dans les yeux
    (Elle a des yeux joyeux aussi)
    Elle est un joyau dans mes cieux,
    Elle est un rayon de soleil dans ma vie

    Elle resplendit, toute de lumière,
    Elle est une flamme, qui allume hier
    Elle m'enserre telle le vert lierre ;
    Elle assassine les sombres envies suicidaires

    Ailes d'oiseau-d'albatros peut-être-
    Ailes à la démesure, symbole de liberté.
    Elle, aux belles ailes me fait renaître
    Elle, avec zèle, souffle sur moi son voile d'éternité

     

     

    A Toi...


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  •     Bah, j'en sais rien, fichtrement rien. Ou plutôt, si : à merveille ! On me demande parfois (mais parfois seulement, hein!) comment je vais. Généralement, une seule réponse s'impose, bien que, fort souvent, c'est, je l'avoue, un mensonge fini. Le caractère affirmatif et rassurant qu'elle revêt n'est qu'un illusoire reflet de ce qui fut vécu jadis et qui n'est plus ou de ce qu'il m'eut plus d'être vécu, à dix.

        Nez en moins (car il parait qu'il faut souhaiter la bonne à nez ; quelque chose doit m'échapper, je crois...), ces derniers temps, ce positivisme mensonger, ce leurre perfide est fortement teinté de sincérité, il en est même renforcé. Ame, ma Soeur-Reine pas sereine, n'avais-tu rien vu viendre ? PAN ! Un coup dans le coeur. Pas d'hémorragie, non ; juste des maux régis par des mots d'émotion : AIMER, VIVRE. A nu, je tombe des Nues, ou plutôt non : je m'élève vers elles, vers Elle avec de nouvelles, de vertes ailes et, un tant soit peu de zèle. Frêle folie fêlée... Calme de raison, qui s'efface parfois, pourtant, laissant place à une démence dévorante, une Passion intense, non passante où il n'est pas question de mots passants en s'embrassant sous le gui... S'embrasant même, enflammant le gai gui qui lui (qui luit aussi), n'avait jusqu'alors rien demandé ou presque (il n'avait pas à fleurir non plus!).

        De couronnes de gui aux couronnes d'Epiphanie (non, elle s'appelle pas Fanny, l'humour merdique m'est réservé! Et elle a pas d'épi sur la tête non plus, même si elle brille autour de moi...) je me perds dans les sinueuses méandres des fêtes du début de fin d'année, sinueuses, et pris par la sinusite. Cette année qui, je l'espère et le pense, sera effectivement relativement plutôt presque tout à fait environ exactement à peu près réellement bonne! Alors j'espère que c'est clair...

        Le coeur sur la main, sur l'amen même, et elle, qui amène son coeur doux et amène, tout de douceur, imanginant les douces heures qui s'annoncent. Le mien n'existait plus. Il battait, il ME battait mais ne vivait plus, brisé dans son dangereux isolement.

        Mais voici qu'une éclaircie perça les nuages, illuminant la fermeture éclair et claire, nette et franche de mon âme. Ce puissant projecteur solaire, fleur géante, béante, m'inonda brusquement de bonheur. Intense chaleur, d'une brûlure aveuglante -TA G****E OLIV' !!- (excusez-moi, j'écris ceci en cours de littérature et Olivier, à côté de moi à ce culot de tremblementdeterriser de la zone stomacale ! )...

    Il m'a interrompu ce con, alors, je vais poser la plume et répéter ce que je répète à longueur de soirée, de journée, de nuit :

    A Toi, je t'Aime...


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  • Mais, qu'est-ce que vous faites (ici) ?!

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  • Le ciel est déchiré.

    L'oiseau s'envole,
    Le ciel est déchiré
    De cent vols

    Le ciel est déchiré.

    Si elle est désirée
    D'une envie folle
    (Mais en Vie, en vérité)

    Et que le ciel est déchiré ;

    C'est que s'immollent
    Mes nues émues
    D'Eternité.


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  •     Voilà que nous avons touché l'automne de l'amour, alors que s'amoncellent les nuages de notre solitude. L'hiver arrive, froid, intense et déprimant.La neige tombe silencieusement, blanche et pure, d'une virginité mesquine. L'ombres de nos heures perdues à errer parmi les décombres de nos espoirs d'antan nous saisit à la gorge sans crier gare.

        Marches funèbres pour nos souffrances passées, un calme sans équivoque de notre splendeur de jadis, à présent avachie sur le tas de ruines de nos vaines espérances. Inexorable, impitoyable, la Roue du Temps tourne inlassablement, comme pour nous rappeler notre impuissance face à l'éternité, et au destin.

        Infinité d'intestins pour une infinité de déchets qui parsèment nos existances, empoisonnant notre survie, nous laissant choir, sans choix ni espoir, sans croix, ni de bois, ni de fer, nid de fer en hideux fer. L'enfer est ici. Même pas. C'est le Néant. Plus rien. Rideau. Ce frèle rayon de soleil qui avait traversé les opaques barreaux de notre cage a fini happé par les ténèbres environnantes de notre désepoir... L'isolement dont nous revêtons le lourd manteau se saisit de notre être, refermant ses machoîres, de fer et d'Enfer une fois en corps, une fois encore et encore ; broyant ce qui reste de notre conscience, de nos fugaces idées du bonheur.

     

    Texte sombre s'il en est, en contradiction totale avec le Bonheur arrivé de bonne heure finalement, que je ressens à présent !


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