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Par Octopus1 le 19 Mars 2008 à 23:27Elliptiques, tes yeux font le tour de mes sens
Lumineux et incendiaires, ils allument l'essence
Inavouée de l'émoi que provoque en moi
ta Nudité révélée sans peur sous mes doigts
Et la violence de cette passion de Toi.
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Par Octopus1 le 19 Mars 2008 à 23:20
Quand, euphorique, amphorique,
Elastique, ton corps oscille,
Le mien, chaotique lui aussi,
Tremble sous tes caresses anarchiquesTes soubresauts déforment le dessin
Epuré, grâcieux du galbe de tes seins
Et quand tu frôles le creux de mes reins,
Mes frissons sont d'une nuit sans lendemainSoudain, j'embrase tes lèvres,
Et embrasse leur doux velours;
Je goûte avec volupté la sève
Des folies de notre amour.Alors, le désir, infernal, nous saisit,
Dans ses lascifs horizons charnels,
Dans ses formes érotiques les plus belles
Et dans l'émoi intense de nos envies.
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Par Octopus1 le 2 Mars 2008 à 01:53
La fin de la journée approchait. L'étoile de feu dans le ciel achevait lentement sa course célèste, inondant collines, forêts, hommes et ciel du reflet cramoisi de son vif rayonnement incandescent. Le rougeoiement sanguin se reflétait également sur le visage pâle de Randy, lequel observait le magnifique coucher de ce soleil d'automne.
Randy était un jeune garçon âgé de treize hivers. Petit, frêle, les cheveux blonds coupés courts, il conservait sur son jeune visage les traces de dures épreuves. Les cicatrices qui fleurissaient sur sa peau blanche semblaient s'être creusées après le passage de ses larmes, comme si celles-çi avaient érodé son visage, remodelé ses traits jadis purs et délicats. Mais Randy ne pleurait plus depuis bien longtemps, sinon des larmes de sang. La vie qu'il avait mené jusqu'alors, si courte fut-elle, l'avait endurci et rendu insensible à la douleur, en apparence tout du moins.
Bien qu'il fut encore totalement immature (comme il en va d'ordinaire pour les jeunes garçons de son âge), sa jeunesse semblait s'être éclipsée avec une célérité foudroyante ; le maigre poids de ces treizes années s'était affaissé, avait glissé, était tombé à terre, virevoltant à l'instar des feuilles mortes qu'il contemplait à présent, perché sur le muret de bêton de son foyer éducatif. Il ne jouait pas avec les autres enfants, non parce qu'il avait l'âme solitaire et poète, mais parce qu'il était tout simplement puni (il avait en effet envoyé le ballon de football avec force au visage de l'un de ses coéquipiers, sous prétexte que ce dernier l'avait géné dans son action héroïque vers le but adverse... Le résultat fut que son équipe perdit le match, privée de deux joueurs : l'un blessé, l'autre au coin.).
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