• D'oxyde morte en oxymore

        Voilà que nous avons touché l'automne de l'amour, alors que s'amoncellent les nuages de notre solitude. L'hiver arrive, froid, intense et déprimant.La neige tombe silencieusement, blanche et pure, d'une virginité mesquine. L'ombres de nos heures perdues à errer parmi les décombres de nos espoirs d'antan nous saisit à la gorge sans crier gare.

        Marches funèbres pour nos souffrances passées, un calme sans équivoque de notre splendeur de jadis, à présent avachie sur le tas de ruines de nos vaines espérances. Inexorable, impitoyable, la Roue du Temps tourne inlassablement, comme pour nous rappeler notre impuissance face à l'éternité, et au destin.

        Infinité d'intestins pour une infinité de déchets qui parsèment nos existances, empoisonnant notre survie, nous laissant choir, sans choix ni espoir, sans croix, ni de bois, ni de fer, nid de fer en hideux fer. L'enfer est ici. Même pas. C'est le Néant. Plus rien. Rideau. Ce frèle rayon de soleil qui avait traversé les opaques barreaux de notre cage a fini happé par les ténèbres environnantes de notre désepoir... L'isolement dont nous revêtons le lourd manteau se saisit de notre être, refermant ses machoîres, de fer et d'Enfer une fois en corps, une fois encore et encore ; broyant ce qui reste de notre conscience, de nos fugaces idées du bonheur.

     

    Texte sombre s'il en est, en contradiction totale avec le Bonheur arrivé de bonne heure finalement, que je ressens à présent !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :