• Animals

    Ceci sont des paroles d'un album des immenses Pink Floyd (groupe que je vénére particulièrement!), c'est une traduction en réalité, j'espère que cela vous conviendra...

    Cochons volants - 1ère partie

     

    Si tu ne faisais pas attention à ce qui m'arrive
    Et si je ne me souciais pas de toi
    Nous zigzaguerions entre l'ennui et la souffrance
    S'observant sous la pluie
    A se demander à qui la faute
    Tout en regardant les cochons volants.

     

    Les chiens

     

    T'es p't'être fou, tu dois avoir un vrai besoin.
    Faut qu'tu dormes debout, et quand t'es dans la rue,
    Repère les proies faciles
    Les yeux fermés.
    Puis t'approcher sans bruit, le vent dans le dos et hors de vue.
    Frappe au moment propice.
    Sans réfléchir.

    Et après, tu peux travailler ton style.
    Aie la cravate du club et la poigne bien ferme,
    Le regard franc et le sourire facile.
    Tu dois gagner la confiance des gens à qui tu mens,
    Ainsi, dès qu'ils te tourneront le dos,
    Tu pourras les poignarder.

    Assure toujours tes arrières.
    Tu sais que ça va se corser
    Se corser avec le temps.
    Et à la fin tu t'casseras dans le sud,
    Te cacher la tête dans le sable.
    Juste un autre vieillard,
    Seul et crevant du cancer.

    Et quand tu perdras les pédales,
    Tu récolteras ce que tu as semé.
    Puis la peur grandira,
    Et le mauvais sang se glacera.
    Alors il sera trop tard pour se débarasser de ce fardeau.
    Toi qui en avais pourtant le besoin.
    Fais bon voyage, seul,
    Pendant ta descente aux enfers.

    Je dois admettre que je suis quelque peu confus.
    J'ai parfois l'impression de n'être qu'un pantin.
    Faut rester éveillé, essayer d'expulser ce malaise qui me ronge.
    Si je ne tiens plus sur mes jambes,
    Comment trouver mon propre chemin
    pour sortir de ce labyrinthe ?

    Sourd, muet et aveugle, tu prétends encore
    Que personne n'est indispensable et que nul n'a de véritable ami.
    Et il te semble que la meilleure chose à faire
    Serait d'isoler le vainqueur.
    Et y'a rien de neuf sous le soleil.
    Et tu es persuadé qu'en chaque homme il y a un tueur.

    Qui est né dans une maison pleine de souffrance.
    Qui a appris à ne pas cracher dans la soupe.
    Qui s'est fait dicter sa conduite.
    Qui s'est fait briser par le personnel qualifié.
    Qui s'est fait castrer par une laisse et une chaine.
    Qui s'est fait encourager.
    Qui sortait de la masse.
    Qui était même étranger chez lui.
    Qui a été rabaissé plus bas que terre.
    Qu'on a retrouvé mort à côté du téléphone,
    Qu'on a entraîné vers le fond.

     

    Les porcs (la bande des trois)

     

    Grosse pointure, gros porc qui se fait son cinéma ah ah
    Toi la grosse tête qui se fait son cinéma ah ah
    Quand tu poses la main sur ton coeur,
    Tu m'fais bien marrer
    Presque autant qu'un clown.
    La tête dans l'abreuvoir,
    Disant « continue de t'enfoncer ».
    Ton menton bien gras rappelle celui d'un porc.
    Qu'espères-tu trouver
    Dans le fin fond de la porcherie ?
    Tu m'fais bien marrer.
    Tu m'fais bien marrer.
    Mais en réalité t'es vraiment à pleurer.

    Terminus sale vermine qui se fait son cinéma ah ah
    Putain de vieille peau qui se fait son cinéma ah ah
    Tu irradies les éclats froids du verre brisé.
    Tu m'fais bien marrer.
    Ca vaut presque un rire en coin.
    T'aimes la sensation du métal.
    T'es d'la bombe avec ta parure à chapeau.
    Et t'es mignon avec ton flingue à la main.
    Tu m'fais bien marrer.
    Tu m'fais bien marrer.
    Mais en réalité t'es vraiment à chialer.

    Hé, la Whitehouse qui se fait son cinéma ah ah
    Toi la fière vermine urbaine qui se fait son cinéma ah ah
    T'essaies de foutre nos sentiments au placard.
    T'es presque une bonne affaire.
    Les lèvres scellées, découragée,
    Te sens-tu trahie ?
    Tu dois vaincre le courant démoniaque.
    Et garder tout ça pour toi.
    T'es presque un bon coup, Mary.
    T'es presque un bon coup, Mary.
    Mais en réalité t'es vraiment à chialer.

     

    Mouton

     

    Tu passes gentiment ton temps dans les prés,
    Vaguement conscient du malaise qui plane.
    Tu devrais faire gaffe :
    Il se peut qu'il y ait des chiens dans le coin.
    J'ai regardé par-delà le Jourdain, et j'ai vu
    Que les apparences sont parfois trompeuses.

    Qu'est ce que ca t'apporte de faire fi du danger ?
    Fidèle et soumis, tu suis le chef
    Jusqu'aux sentiers achalandés de la vallée d'acier.
    Quelle surprise!
    La stupeur se lit dans tes yeux.
    Maintenant tout est réel.
    Non, ce n'est pas un cauchemar.

    Le Seigneur est mon berger, je ne saurais y manquer.
    Il me laisse me reposer
    dans le vert des prés
    Il me conduit vers les eaux silencieuses
    De ses couteaux de lumière, il libèrera mon âme.

    Il me pendit aux crochets de milieux haut-placés.
    Il m'a transformé en côtelettes d'agneau.
    Pour sûr, son pouvoir est immense et son désir profond.
    Quand viendra le jour où nous, les humbles,
    Par muette réflexion et grand dévouement,
    Nous aurons appris l'art du karaté,
    Voyez, nous nous soulèverons,
    Et ensuite on fera chialer tous les pauvres types.

    Bavardant et débitant ses bétises je l'ai assomé en hurlant
    Vague après vague, les vengeurs fous
    Sortent gaiement de l'obscurité pour entrer dans le rêve.

    As-tu entendu les nouvelles ?
    Les chiens sont morts.
    Tu ferais mieux de rester chez toi
    Et faire comme on t'a dit.
    Sors de la route
    Si tu veux vivre vieux.

     

    Cochons volants - 2ème partie

     

    Tu sais que je me soucie de ce que tu deviens,
    Et je sais que tu te soucies de moi,
    Alors je ne me sens pas seul,
    Ni entrainé vers le bas
    Maintenant que j'ai trouvé un endroit sûr
    Pour enterrer mes os.
    Et n'importe quel fou sait qu'un chien a besoin d'une maison,
    Un abri contre les cochons volants.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :